Archive for the Mode test Category

SAMURAI FISHING MARCHE / new online shop !

Posted in Mode test, revue de presse with tags , , , , , , on 18 mars 2023 by cannafish

Bonjour les amis ! (English version below)

J’ai une excellente nouvelle pour ceux qui apprécient les produits Nishine ! La marque Nishine Lure Works continue d’être proposée en France et en Europe grâce à la boutique https://www.samuraifishingmarche.com/shop/. Alors s’il vous plaît, inscrivez-vous sur ce site de vente. Son propriétaire, Yasu, est très réactif. En ce moment vous pouvez déjà trouver les nouveautés de Nishine. Je veux dire les produits qui n’étaient pas proposés par FTF ou ceux qui sont épuisés sur le site Web de FTF. C’est un choix de Yasu (par respect il a choisi d’éviter toute concurrence avec le stock restant chez FTF). C’est un comportement si noble que je tiens à le souligner. Merci Yasu !

Le Erie 115MD est maintenant disponible en Europe (différent de celui qui avait été proposé à quelques exemplaires sur le site FTF) et le modèle Erie 115SD est également de retour en stock. Autre version, le Erie 115TW, TW pour Top Water. Modèle très flottant, vous pouvez l’animer de courtes tirées et sur les pauses il remontrera très rapidement en surface. Les lests extérieurs Nishine et les palettes de rechange sont également de retour en stock.

Vous pouvez également obtenir de nouvelles couleurs exclusives (et limitées !) : Black Otama pour Erie 95SD et Simcoe 75 ; Blue Sky pour Erie 95SD et Erie 115SD.

Enfin, une version du Finess Jig est maintenant disponible mais avec élytre cette fois : c’est le Finess Cover Jig. Un seul grammage est proposé mais selon moi il passe vraiment très bien partout : 9,3 grammes.

Enfin, vous pouvez trouver une sélection de produits DRT (Tiny Klash, Klash 9 et surtout tous les coloris de tails (queues) pour ces 2 modèles ainsi que les différentes bavettes également pour chacun des 2 modèles), le tout à un prix très correct.

On peut aussi parler des hameçons « doubles » de Studio Composites (voyez ça comme un atelier de tuning, un peu comme les entreprises qui proposaient des pièces de custom de moulinets, au début du BaitFiness) et une série d’œillets brisés ovoïdes de tailles différentes (à varier en fonction de ce que vous souhaitez). Pour moi le principal avantage de ces hameçons doubles c’est qu’ils abiment moins le poisson tout en gardant un bon pourcentage de réussite au « hookset » (en tout cas bien meilleur qu’un simple qui peut toujours mal se placer -à plat- lors de l’attaque du carnassier). Ils accrochent aussi un peu moins qu’un triple, évidemment.

———————————————————————————————————————————

English version

Hello guys!

I have exciting news for Nishine products lovers! Nishine Lure Works brand continue to be proposed in France and in Europe, thanks to the shop « https://www.samuraifishingmarche.com/shop« . So please consider this website. His owner, Yasu, is very reactive. At the moment you will find the news from Nishine. I mean the ones that were not proposed by FTF or the ones that are sold out on FTF website. It is a choice of Yasu (by respect he has choosen to avoid competition with FTF). It is so noble behaviour that I want to point it out. Thank you Yasu.

Customers, you can get exciting exclusive colors: Black Otama for Erie 95SD and Simcoe 75 ; Sky Blue for Erie 95SD and Erie 115SD. The Erie 115MD is now available in Europe and Erie 115SD is also back in stock. Other version, the Erie 115TW, TW for Top Water. High float model, you can (for exemple) jerk it quickly and during stops it will show up very fast at the surface. Nishine Outer Weight and Spare Blades are also back in stock.

Finally, you can find a selection of DRT products at very reasonable prices.

Présentation gamme Nishine

Posted in Mode test, revue de presse, Uncategorized with tags , , , , , , , , , , on 3 janvier 2022 by cannafish

Hello !

Je vais donc vous présenter un peu plus de produits de la gamme Nishine qui est distribuée par Fred Miessner de FTF. Vous pouvez vous rendre sur ce lien pour les acheter. J’ai déjà parlé de l’historique de cette marque donc je ne vais pas revenir dessus mais me concentrer sur leurs produits. Déjà, point commun à tous ces leurres, des hameçons ultra piquants de la marque Ishikawa (je reviendrai dessus dans un article dédié). En fait je trouve cette gamme bien placée au niveau tarif et en parfaite adéquation avec le reste de la gamme proposée par FTF (je pense en particulier à HMKL). J’ai parfois critiqué certaines enseignes importatrice pour leur grand écart intellectuel, et bien dans ce FTF 2.0 je trouve qu’on a réussi à conserver des lignes directives. Des histoires de designers, des spécificités. Chaque leurre est unique et on peut en parler des heures. Perso, c’est aussi ce genre de choses que j’apprécie.

Erie 115 SD et Erie 95 SD. Bon en fait celui là je ne vais pas en parler trop longuement (ça commence bien…) tellement j’en ai parlé précédemment sur ce blog. Prenez (par exemple) ce dernier article. Pour le modèle 95 SD je peux juste ajouter qu’il fait 95 mm (incroyable !) pour 11 g. Il plonge à environ 1 m. Mon coloris préféré, vous l’aurez compris, est le Yellow Perch. Je classe avec ce leurre le lest additionnel recoupable « Nishine Original Outer Weight » dont j’ai déjà parlé. On a eu un peu de chance avec un coloris dédié à l’Europe, le EU Chartreuse Perch (que même des clients US ont acheté à FTF !!!). Un modèle 115 MD (Medium Diver) est également proposé en exclusivité par FTF (en Ghost Smelt). 21€95 le modèle 115 SD, 18€95 le modèle 95 SD et 27€95 le 115 MD (semi produit à la main ce qui en explique le tarif).

Jolie sélection personnelle de Erie 115SD (en cours de développement… 🙂 )
Erie 115SD European Perch, une exclusivité FTF !!!
Erie 115MD, pour le moment encore réalisé à la main

– Chippawa. C’est un crankbait, mais pas un simple crankbait. Rapide description : crankbait à larges flancs plats (flat side) dont le design (master) a été réalisé à la main (master en cuivre gravé à la main), lest ajusté placé le plus bas possible et sans débattement (leurre silencieux) et bavette en circuit imprimé (sauf modèle DD pour lequel on a une bavette moulée avec le corps du leurre). Déjà, le Chippawa se décline en quatre modèles. Trois sont identiques, c’est à dire RB (Round Bill) mais avec des nuances (importantes) et un est un Deep Diver (DD). Le modèle de base est le RB « Basic model ». Silencieux, il est caractérisé par un corps trapu. Fort de 62 mm pour 15 g, sans transfert de masse et donc sans billes bruiteuses. Il se lance très très bien. Le concept est simple : plus le modèle est simple (gros corps, gros poids fixé bas et immobile, petite bavette) et moins il y a de surprises et de variables. Ensuite viennent le DD et un des RB « Blade Model » qui sont vendus avec une palette placée au niveau de l’hameçon avant. Cette palette envoie une multitude de turbulences et de signaux lumineux dans toutes les directions et émet également du bruit en cognant sur les hameçons (arrière essentiellement). Ces chocs provoquent une réaction intéressante du leurre : quand la palette frappe l’hameçon arrière, la nage est perturbée (ils appellent ça « turbulence magique »), le leurre se désaxe légèrement et c’est ce processus, cette irrégularité dans la nage en fait, qui est intéressante pour déclencher des touches. Une nouvelle fois grosse distance de lancer. Le modèle DD Blade fait 19,5 g (du fait de la matière ajoutée pour la bavette plus longue). Enfin on peut parler du modèle RB SF, SF pour Slow Float. On reste sur la même base mais le lest est porté à 16,5 g (au lieu de 15 g). Ça se lance toujours très bien et le processus intéressant est assez différent. Il est Slow Floating donc il remonte lentement (en se dandinant) à la pause. Et c’est ce processus de remontée lente (ce n’est pas un bouchon comme les autres cranks, d’ailleurs, classiquement, c’est souvent leur très haute flottabilité qui donne leur action très chaloupée) et aguicheuse qui provoque les touches. Ce procédé de « surlestage » des crankbait n’est pas nouveau aux USA et est beaucoup utilisé dans les eaux froides notamment (enfin si je ne me trompe pas). KVD lui-même fait énormément ce type de modifications (en ajoutant du plomb en ruban ou même un lest drop-shot sur l’oeillet de l’hameçon avant). En matière de crankbait, ma préférence va (et ça semble incurable…) à des coloris typés écrevisses ou rouge/orange. Dans ce cas c’est le Matte Orange Tiger. Tarif : 17€95 les modèles avec palettes, 16€95 sans palette. A noter aussi l’arrivée de palette métal de couleurs différentes. Une palette de couleur « or » est montée sur les modèles « Blades » de Chippawa tandis que des coloris Metal Gun, Copper et Silver sont livrés dans le kit « Original Blade » (4€95).

Chippawa RB Blade en coloris Matte Orange Tiger

Nishine vient d’ailleurs de recevoir l’honneur d’un encart de présentation pour le Chippawa Blade DD dans l’actuel numéro de Bassmaster (magasine de juillet-août 2021, volume 54 numéro 7). Et quand on sait que cette petite entreprise ne peut pas payer de grandes publicités, ça ne fait que renforcer la reconnaissance apportée à ces produits par la rédaction US. Je me permet de scanner cet encart et de le coller ici :

On nous annonce une version plus compacte dans la famille Nishine pour assez bientôt. Restez connectés !!!

Abino 110F : un topwater très intéressant. 11 cm pour 25,5 grammes. En fait ce leurre est extrêmement versatile car extrêmement modulable. Vous avez une palette ventrale de type P-Blade que vous pouvez changer par une plus petite, T-Blade (ou l’enlever), un lest additionnel Nishine, deux palettes que vous pouvez facilement modifier aussi. La nage avec P-Blade me plait personnellement suffisamment. Et pour ça, le leurre a été renforcé au niveau de ses pitons avant et arrière. Sur un modèle classique, les vis sont simplement prisonnières du plastique. Si vous voulez démonter la palette, vous ne pourrez pas le faire de nombreuses fois (usure du plastique). Sur l’Abino, des petits boulons ont été incorporés au moment du moulage du corps en ABS. Rapidement sold-out, il va revenir rapidement. 29€95 pièce. Des pitons de rechange sont également en vente.

Abino 110F en coloris Juvenile Largemouth

Une version plus petite, de même forme mais assez différente, est également sortie, le Baby Abino 70S. C’est un peu une évolution du prop-baiting. 70mm pour 11g, 19€95.

Le magnifique coloris Yellow Perch !

D’ailleurs vous le reconnaissez, il m’a valu la célébrité de 2 black-bass non maillés lors de la manche de Rieux (finale bateau FFPS) fin octobre !!!

– leurres souples : deux modèles pour Nishine, le premier étant le Dropshot Minnow fait 85 mm et représente une petite proie (alevin, poissonnet). Assez rustique de conception mais très efficace dans l’eau. Les couleurs sont naturelles, évidemment (ma préférence va aux coloris Shiner ou Smoke Shad et Tennessee Shad, soit une tendance bleuté et une tendance plus beige/crème). Il peut être utilisé en drop-shot évidemment mais aussi sur petite tête plombée. Tarif : 7€95 la pochette de 7.

Tête Smelt Head Nishine 3,5g + Drop Shot Minnow

– Le second modèle est le Namazu Catfish 5. 15 cm pour 15 grammes ou 10 cm pour 7,5 g, il est un peu une sorte de leurre hybride entre un poisson chat (dont les black-bass sont friands) et un worm de part sa forme effilée. Il est gorgé de sel et, vous l’aurez compris à la vue de ses caractéristiques, très dense. Tout indiqué en montage texas weightless, il se skippe (i.e. : il se lance par ricochets) très facilement. Deux coloris (Green Pumkin et Black & Blue Flake) qui font très bien le travail. Tarif : 7€45 la pochette de 5.

Namazu en Green Pumpkin

– têtes plombées. C’est assez simple il y a une série de têtes plombées chez Nishine, la Smelt Head. Quatre grammages différents (3,5 g, 8 g, 10 g et 12 g). Le modèle de 3,5g est proposé avec hameçon en taille #1, les modèles 8 à 12 g sont disponibles en #2/0 et #4/0. Trois coloris sont disponibles, le modèle « Smelt » ayant ma préférence (toute personnelle). Tarif : 6€95 à 7€95 la pochette selon le grammage.

Smelt Head, équipée d’un hameçon de marque Owner ou Gamakatsu, selon la taille.
Match the hatch…

– J’ajoute ici le jig de la marque, le Finess Football Jig. Bon on est pas vraiment dans la pêche finesse, le modèle est décliné en 10, 14 ou 21 g (hameçon #2/0, pas forcément une taille énorme mais elle permet justement de ne pas trop s’accrocher). Un élément remarquable sur ce leurre est le wire keeper, donc le crochet qui permet de retenir votre leurre souple : il est façonné de telle sorte que le leurre souple reste vraiment mieux en place qu’avec un modèle classique. Quatre coloris sont disponibles, mon préféré étant évidemment le « Copper Craw ». Tarif : 7€95 l’unité.

– J’ai gardé la dernière nouveauté pour la fin : un lipless ! Simcoe75 et Simcoe75 HW. 75mm pour 16,1 ou 24,1 grammes selon le modèle (HW pour Heavy Weight). Lipless silencieux et qui a la particularité d’être particulièrement fin de section. Idéal pour couper l’herbe par exemple !!! Je n’ai pas encore de recul, j’attends les miens. Mais j’attends une profondeur de nage de 1 à 2m pour le modèle standard et 3 à 4m pour le HW, ce qui correspond bien à la plupart des secteurs. 18€95.

Retour finale bateau FFPS 2021, manches d’Eguzon

Posted in Compétition pêche à l'international, Fishing contests, Fishing days, Mode test, Nautisme, Uncategorized with tags , , , , , , on 24 novembre 2021 by cannafish

La seconde manche du championnat de France bateau FFPS s’est déroulée ce weekend, le dénouement ayant lieu à Eguzon. Encore une date sandre donc pour cette deuxième phase de finale (je ne comprends toujours ce qu’il y a de jouissif pour les organisateurs à nous faire souffrir sur ce type de date qui n’est pas forcément représentative de la polyvalence d’un pêcheur. Vaste débat…). Évidemment on est pas concurrentiels sur ce type de pêche donc on a essayé de la jouer différemment et autant le dire tout de suite, ça n’a pas fonctionné. On arrivait en étant 9èmes après les manches tumultueuses de Rieux, ce qui était déjà une place obtenue de haute lutte, mais tout de même en trompe l’œil.

On est arrivés le vendredi en fin d’après-midi, juste le temps de faire un tour de 30 minutes sur l’eau. Les échos sont nombreux dans la zone 6-7 m de profondeur. Par contre rien de très convainquant niveau « gros échos » autour. Du blanc, beaucoup de blanc, énormément de blanc donc.

Le samedi matin RDV 7h30 pour le briefing carré dirigé de main de maitre par « l’ancêtre » (attention c’est purement amical) Fred Marre aka TOTO. Ça nous a changé de Rieux, autant le dire tout de suite. Pour la petite histoire, après de grandes discussions avec les compétiteurs de notre zone, j’ai envoyé un courrier de synthèse (de ces échanges) à la FFPS. Basé sur les irrégularités listées lors de cette manche, demandant correction du classement pour les éléments « visibles de tous ». Je me suis permis ce message en me basant sur un article du règlement FFPS qui précise (je site) que « En cas d’erreur lors de l’annonce des résultats (oraux et écrits) la base de données de l’application MyFFPS prévaut sur tout, sans limitation dans le temps. ». Bon et bien je pense que cette phrase peut sortir du règlement puisqu’elle ne sert à rien. La réponse qui m’a été donnée est que nous disposons d’une heure pour les réclamations et c’est tout. ET que chaque weekend des erreurs d’arbitrage sont commises dans plein de sports grand public et qu’il faut bien faire avec. Je rendrai peut-être publics mon message initial, la réponse FFPS puis ma réponse. Je suis serein avec toutes ces histoires, je n’ai rien à cacher. Les poissons qui n’auraient pas dû être comptés le sont donc (attention je ne remet pas en cause, ni ici ni dans mon courrier, l’honnêteté de certains concurrents : je remet juste en cause les décisions arbitrales et un briefing laxiste permettant trop de libertés par rapport à un règlement établi) ; la perche injustement retirée du décompte Fasquel/Fasquel (et attribuée de façon incompréhensible à un autre binôme) est restée mal attribuée. Et on espérait juste tous (Fred Marre aussi, qui est d’ailleurs très gentiment venu me voir avant le briefing pour me dire qu’il était 100% OK avec ce que j’avais écrit mais que malheureusement il ne décidait pas) que ça n’aura pas d’incidence dans l’attribution du titre de champion de France. Et autant le dire tout de suite, il y a eu un impact… Et encore des histoires.
Début de manche 9h30. On est en 3ème vague et on a un peu de mal à se placer en début de pêche avec des bateaux un peu partout. Certains pêchent rapidement et bloquent un peu les zones (c’est normal) alors que le trafic est important et rapide dans la zone de vitesse. Bref un peu agacé de la situation, je galère un peu au thermique dans les vagues croisées et on rentre de l’eau dans le bateau. On commence la pêche et comme je l’ai dit plus haut on tente plutôt un coup de poker en pêchant le brochet. Du coup je vais « parpiner » une bonne partie de la journée sans aucune touche hélas. On connait Eguzon mais on l’a toujours pêché pour le bass en période estivale. On a aussi toujours fait des brochets, c’est pour cette raison qu’on tente ça. Mais ce weekend ils n’étaient pas à la fête apparemment (il y en a eu un de capturé au final), ou alors on n’a pas trouvé la pêche. On essaie de retourner sur une zone qui nous plait, qui est enfin libre et qu’on avait pas pu faire le matin à cause de concurrents très protecteurs, mais on avance un peu lentement dans la zone de vitesse (pas mal de bateaux en action de pêche sur cette zone) et on se fait passer devant par le même bateau que le matin, qui a traversé le plus rapidement rapidement au thermique la zone de vitesse. J’ai encore un peu plus les nerfs mais quelque part c’est le jeu. Même si ce n’est pas fairplay, aucune règle n’a été transgressée. En fin de journée, complètement dépités, on bascule complètement au sandre en verticale (on avait essayé à certains moments, sur des échos bien marqués) et j’avoue que c’est très dur de se mettre à ça, encore plus en compétition et encore plus en finale et dans le froid, évidemment. Par chance ou hasard je ne sais pas, mais surtout à force de persévérance, je parviens à en prendre un de 54,5 cm.

Profondeur de 8m à cet endroit, leurre décollé de 20 cm environ et tête plombée sabot 14g (toujours de mon regretté ami Bruno) avec un leurre finesse Pitch and Strike Alburno en coloris Royal Boga. Complètement engamé, celui-là je pouvais pas le rater je pense… 🙂

On termine 16èmes de la manche et on plonge déjà 12èmes au classement temporaire (après 3 manches). L’autre équipe du club, Cédric et Dimitri, réalisent un bon coup après leur double carreau de Rieux. Ils ont 3 sandres qui les placent 3èmes de la 3ème manche, dans le jardin de Cédric. On espère juste qu’ils poursuivent leur remontada le dimanche.

Dimanche donc, départ encore plus tôt avec un briefing à 7h15 pour un début de manche à 8h, légèrement différé pour cause de brouillard. On part en 4ème vague et on se consacre à une journée apprentissage de la pêche du sandre. Pour mes cannes, j’ai simplement laissé celles qui ressemblent le plus à des cannes « percidés ». Je prends un petit brochet de 30 cm sur une tête Nishine avec un Keitech Shad Impact en 4 pouces (retaillé en tête pour s’adapter parfaitement à la TP). Le brochet en tout cas « match the hatch » avec nos leurres à brochet :

On continue notre errance et Nicolas prend un sandre hélas non maillé en verticale ou plutôt diagonale, tête plombée VertiLight et Ripple Shad 9 cm.

La pêche s’est clairement durcie depuis la veille et les poissons sont moins nombreux. Par contre on s’est vraiment gelé toute la journée. Clairement on était pas prêt à cette conjoncture magique « barrage profond, sandre, verticale, froid, brouillard ». On savait notre plus grande lacune en pêche des carnassiers, on a pu clairement la vérifier pendant ce weekend et même ces deux weekends de finale. Le sandre ne fait pas partie de nos plans pour le championnat régional et on le travaille forcément moins que les autres espèces (dans notre cas pas du tout). Si les perches ou les brochets avaient été plus actifs à Eguzon on aurait pu faire illusion mais ça n’a pas été le cas malheureusement.

Au final le sympathique équipage (dans la pêche comme dans la vie) Duclaud/Duclaud, qui pêche sur un CAP370 (mais neuf, le leur, avec un moteur neuf qui ne marche qu’un jour sur deux, à chaque fois…), remporte le titre de champion de France 2021. Ils ont été ultra réguliers avec en gros 2 sandres par jour pendant les 4 jours de finale. La panne systématique de leur moteur thermique les a cantonné aux zones « mises à l’eau » et ils ont parfaitement su se servir de ce désavantage. Respect à eux !

Les seconds sont le duo père/fils Fasquel/Fasquel. Ce sont eux les grands perdants de Rieux avec une perche qui leur est retirée et attribuée à une autre équipe (qui n’avait rien demandé, d’ailleurs). L’erreur étant reconnue mais non corrigée, ils se retrouvent avec 2 points de plus que ce qu’ils devraient et perdent le titre de champion (22 pour les premiers, 23 pour eux avec cette erreur). Les troisièmes sont Cheramy/Guerineau.

Le dimanche on a entendu plusieurs soucis (dont un grave, qui méritait rouge à mon sens mais on a appris le fin mot de l’histoire que le lendemain, comme d’habitude) mais personne n’a porté réclamation (enfin si, visiblement sur l’eau une équipe a été se plaindre d’avoir vu quelque chose, la VAR a été soit disant consultée mais n’a pas donné suite. Pourtant c’est encore une histoire flagrante…). Par contre le dimanche l’équipage Darmony/André qui fait le championnat IDF, a écopé d’un carton jaune un peu abusif. Partis en première vague le dimanche, ils sont arrivés premiers sur une zone (normal ils partaient seuls derniers le samedi -d’ailleurs ils ont été « oubliés », ne recevant pas reçu l’ordre de départ. Et ils ont compris qu’ils pouvaient pêcher juste parce que l’arbitre était parti. C’est toujours sympa…), une petite baie, et ils la pêchent. En ressortant il y a 2 bateaux qui en pêchent l’entrée. Pour sortir ils doivent forcément passer près des autres bateaux, à l’électrique donc. Eric avait son leurre qui « flappait » en surface. Et bien il a écopé d’un jaune. Je peux entendre ça (et encore, est-ce que les autres concurrents avaient également arrêté leur pêche au moment du croisement ???), mais c’est une phrase de l’arbitre qui me révolte (sa justification aussi est hallucinante « tu pourrais prendre une perche »… Bah oui… Elles sautaient même dans nos bateaux ce weekend là, c’est connu !!!) : il s’est permis de leurs dire « pour vous, ça ne change rien ». Non mais là… La saison FFPS coute à chaque binôme (attention je parle en IDF : la seule région qui a rempli le contrat avec 3 weekends qualificatifs, je le rappelle…) au moins 1500 euros (tout compris : inscriptions, essence, péage, logement). Du coup, voilà précisément ce que ça leurs coûte. Pas le titre certes (puisque l’allusion allait probablement dans ce sens là), mais déjà pour se permettre ce genre de réflexion il faut ne pas avoir merdé dans les grandes largeurs jusque là. Donc oui ça leurs coûte des places au classement général, qui est aussi un objectif pour certains ! Et personne ne peut juger ça, ni le railler. C’est inadmissible. Évidement c’est simple de s’attaquer à des gentils comme Eric et Jany plutôt que de résoudre les vrais problèmes (ou plus simplement de ne pas en créer).
Bref. C’est terminé pour cette saison 2021 et c’est pas plus mal. J’ai apprécié le discours final de Fred Marre que je tempèrerai quand-même un peu. Si, un « beau » ou « gros » bateau ça sert. Beaucoup. C’est plus stable. Tu peux bricoler sans galérer. Tu peux voir plus large en terme de matériel. On a galéré toute la saison sur le vieux CAP retapé de main de maitre par Nicolas. Très bien aménagé mais galère quand-même. Peut-être simplement car nous ne sommes finalement que des apprentis pêcheurs de bass avec les déformations que cela comporte. Par exemple, on a toujours tendance à aller vers des zones peu profondes et on « compense » dès qu’il faut aller au delà de 4m, en gros. Autre exemple, on ne sait pas restreindre (ou très difficilement) le matériel. Chaque concours est un soucis pour moi, la limite vraiment maximale de cannes étant 5 par personne sur le CAP et je suis incapable de suivre ça. Certains arrivent pourtant parfaitement avec 2 cannes. Mais pour moi le choix est cornélien et les compromis vraiment impossibles : chaque ensemble de mon fagot est trop spécialisé, je le sais, mais c’est comme ça.

Le mot de la fin, simplement car ça m’a fait de la peine. Le monde présent à la remise, ou simplement sur les manches. Et bien c’est le néant. J’ai halluciné, il n’y avait personne. Les compétiteurs (et probablement pas tous), les bénévoles FFPS et locaux, un élu AAPPMA locale. Bon bah voilà le tour est fait. 3 banderoles, 6 coupes et 3 chèques (2000-500-200). Il y avait 3 fois plus de monde à la fin des concours « truites de bassine » de mon village, quand j’étais petit. Il y avait aussi plus de monde aux résultats du concours « BASS » que j’ai fait avec Fabien à Gastes il y a 3 ou 4 ans, malgré un temps exécrable en juillet. Sur un concours de « club » aux USA il y a plus de monde. Aucune couverture médiatique non plus. C’est pourtant pas irréaliste d’avoir une équipe France 3 Régions. Il y a tout de même eu un journaliste local (la nouvelle république), la une du journal du dimanche était attribuée à la finale, plus un article le lundi. Bref quand même la loose. Ça m’a vraiment attristé. Qu’après toutes ces années, aucun cap ne soit franchi dans ce sens là. Je l’ai déjà écrit quelque part mais vraiment il faudrait une plume pour synthétiser les résultats de toutes les compétitions qui se déroulent chaque weekend. C’est rien de compliqué à faire. Se procurer le classement, passer quelques coups de fil pour en savoir plus sur les techniques gagnantes. Bref un petit travail de pseudo journaliste qui n’est pas grand-chose mais qui fera toujours grandir le truc. La FFPS est capable de dédommager un arbitre pour un weekend, l’argent serait aussi utile pour apporter du contenu à leur site, le proposer aux revues de pêche (celles qui sont encore là) ou à quelques webzines, par exemple… Du coup je vais essayer d’interviewer les vainqueurs. 🙂
Merci à tous les bénévoles en tout cas, Laure en tête (seule à se démener entourée de tous). Merci à mon Coco pour qui toutes ces heures coincé sur un bateau de 3m60 avec moi ont été un calvaire. Merci à Cédric et Dimitri pour l’esprit club, qui est à géométrie variable, selon les enjeux. Merci à Noé qu’on aurait aimé emmener avec nous jusqu’au bout. Merci à Fabien notre remplaçant qui malheureusement n’a été autorisé à ne faire qu’une date (ça nous aurait soulagé, financièrement et humainement, de le faire rentrer un peu plus : on a laissé Messi au vestiaire, zut !). Merci à Fred Miessner de French Touch Fishing pour certains leurres très pertinents qui ont fait la différence. Merci à Mick de Fishandship pour sa réactivité et les « click and collect » personnalisés. Merci à tous les compétiteurs qu’on a rencontrés et qui ont joué le jeu. Honte aux autres.

Pour 2022 me demanderez vous (ou pas), et bien on attend de voir le format proposé. Clairement ça sera sans nous si ça passe en national. On peut aussi repartir sur BASS comme on voulait le faire cette année mais les restrictions covid (pas seulement) en ont décidé autrement et on s’est retrouvés en FFPS au dernier moment, un peu par hasard il faut le dire, en mode « tient on va regarder si ça a changé depuis 4 ou 5 ans qu’on est pas venus ». Bon bah… J’ose espérer d’ailleurs qu’il y aura une petite fête en IDF pour remettre une coupette pour le podium régional, les autres régions ayant eu la chance de le faire alors qu’elles n’ont pas fait autant de dates qualificatives que nous. Autre possibilité pour 2022, proposer un nouveau format qui fédère tous les déçus, et on en a hélas vu beaucoup au fil des ans. Enfin bref. On verra. Tight lines!

HMKL K-0 Popper / crash test

Posted in Fishing days, Mode test, Uncategorized with tags , , , , on 17 septembre 2021 by cannafish

Invité sur le Ranger de Cédric en préparation d’une date FFPS, on a trouvé un joli bancs de belles zébrées. Un popper bien senti (HMKL K-0 Popper en Wakasagi) et boum ! Cardiaque s’abstenir !

Pas plus de blabla, juste des photos. 🙂

Quatre poissons capturés : 40, 42 (la boule), 45 (pas en photo : elle était blessée sur le flanc et quand j’ai voulu la rincer avant la photo, elle a décidé de repartir et tant mieux pour elle) et 46 cm (caramba : nouveau record au popper ! Et la 3ème 46 de ma vie). Il y avait franchement l’ambiance pour faire un doublé, mais les perches avalaient tellement ce popper qu’aucune de leur copine ne pouvait s’en saisir… Rien qui dépasse, trop bien rangé, comme on veut.

Canne casting Legit Design 73ML (vraiment à tout faire ! Et bien pratique, vue sa taille, pour envoyer des poids légers et/ou pouvoir lancer un peu en sous main par les côtés de Cédric, tout en étant à l’arrière… 🙂 ), moulinet Shimano Core 51Mg7 rempli de Toray Pro Type Nylon en 24 centièmes.

Je reviens bientôt avec un report brochet / spinner. 😉

HMKL Dynamo Buzzbait

Posted in Fishing days, Mode test, revue de presse, Uncategorized with tags , , on 9 août 2021 by cannafish

Hello,

J’ai choisi de faire un focus sur le HMKL Dynamo Buzzbait simplement car il est passé assez inaperçu dans la nouvelle proposition FTF, mais il est pour moi hyper intéressant. Simplement car il est disponible en deux versions, à savoir juste une hélice avec rotation à droite (Right roll) et l’autre avec rotation à gauche (Left roll). Déjà, un buzzbait, rappelons ce que c’est. Un leurre métallique comprenant une armature et une tête (profilée, aplatie, de manière à « porter » le leurre en surface) et une jupe. C’est assez similaire à un spinner au final, sauf que les palettes sont remplacées par une hélice à deux pales, le plus souvent métallique (des hélices à 4 pales par exemple existent, en plastique par contre). Il est possible d’y adjoindre un trailer (par exemple le Pitch and Strike Alburno Jerkbait) pour augmenter la « bouchée » côté hameçon, ou aider à augmenter la capacité à lancer ainsi la portance de l’ensemble. Le buzzbait évolue donc en surface. Une fois le lancer réalisé, il faut ramener suffisamment rapidement, de manière à le laisser en surface, où il laissera un chapelet de bulles derrière son passage. C’est un leurre particulièrement prenant sur les black-bass ainsi que sur les brochets, on a en souvenir de magnifiques coups du matin au buzzbait dans la brume… Le but est tout de même de passer à proximité d’obstacles de nature diverse (et comme un spinnerbait, il accroche peu du fait de sa géométrie avec armature). On a donc là affaire à un leurre créé pour faire du powerfishing, mais en surface ! On peut l’utiliser du bord, en bateau ou en float.

Si vous avez déjà pêché au buzzbait, vous aurez remarqué que le buzz ne revient pas en ligne droite, sa trajectoire Passons au côté ultra spécialisé de ce modèle à présent. Si vous avez déjà pêché au buzzbait, vous aurez remarqué que le buzz ne revient pas en ligne droite, sa trajectoire s’incurvant d’un côté (qui est fonction de la rotation de son hélice, justement). Vous le voyez et le chapelet de bulles vous le matérialise. En choisissant la bonne version (L ou R), vous pouvez tirer avantage de cette particularité « courbe » en passant au plus près des obstacle ou d’une berge. Vous nouez le bon modèle et vous avancez. Du bord, en float ou en bateau, le principe est exactement le même, on cherche toujours à « rentrer » vers l’obstacle, à le lécher en quelque sorte. Ainsi vous lancez puis vous laissez votre leurre au plus près de la strike zone et ceci le plus longtemps possible ! J’ai essayé de faire paraitre ça dans la petite illustration ci-dessous (indulgence, je suis pas du tout infographiste ! Mais si j’amène un peu de pédagogie, ça sera déjà pas mal…). Si le leurre était ramené « droit », il ne passerai près de l’obstacle qu’en un point (tangentiellement). Avec une récupération courbe, on reste plus longtemps près de l’obstacle (après, chaque berge est différente…). J’espère tout de même vous avoir convaincus !

C’est assez simple, mais il fallait y penser. Alors en vrai, pas mal de gars tunaient leurs buzzbaits (de différentes façons) mais c’est à ma connaissance la première fois qu’une telle précision dans la spécification est proposée de série. Et ça pour 15€95. Bon soyons honnête : il vous en faut deux, donc comptez 31€90 ! Mais si vous êtes suffisamment techniques pour avoir compris l’utilité d’en avoir deux (complémentaires donc) et que vous êtes lecteurs de cannafish, on vous donne ici un code promo (« HMKLBUZZ-LR ») négocié pour vous : 10% de remise si vous achetez deux buzzbaits HMKL mais de rotation inversées (1 Left et 1 Right, donc). Mon idée était de passer sous les 30 euros la paire, c’est chose faite ! 🙂 Dans la limite des stocks disponibles, évidemment (et c’est quasi sûr qu’il n’y en aura pas pour tout le monde ! Mais on pourra retenter l’opération !).

Pour finir une photo du boss, Fred, avec un black-bass débusqué du ras de la berge grâce à ce produit très spécialisé. 🙂 Ce beau poisson a été capturé dans un plan d’eau avec une très forte pression de pêche (Douy dans le 28).

Try it, enjoy it! 🙂

Arrivage news HMKL été 2021

Posted in Fishing days, Mode test, revue de presse with tags , , , , , , , , on 3 août 2021 by cannafish

Hello les amis (et les autres aussi) !!! 🙂

Juste un billet pour vous alerter de l’arrivée de quelques nouveautés dans le rayon HMKL du shop French Touch Fishing !

Cette marque japonaise extrêmement technique me tient assez à cœur (j’apprécie ce genre de marque avec un long passé de conception, pour d’autres le plus souvent), surtout que les tarifs proposés par Fred restent vraiment très corrects (je l’ai déjà expliqué mais on ne pourrait PAS les trouver à ce prix via un circuit de distribution classique) ! On tourne à 16 euros le leurre de taille standard, bref dans la moyenne de produits similaires proposés sur le marché français (Lucky Craft, Illex ou encore Sakura !).

Déjà, les coloris se sont enfin multipliés (pile à temps pour les mois d’août et de septembre !) du côté du K0-Popper. On retrouve ainsi un magnifique Baby Bass (tellement beau que je ne reporte que celui-là ici, allez sur le shop pour les autres !!! :p ), un Mat Black (qui me rappelle le thème d’un épisode récent de la bonne émission « Fishing Club ») ou encore un joli Wakasagi. Je pense que ces trois là feront parti de ma prochaine commande (mais il faut que je me dépêche avant que vous ne rafliez tout, bande de coquins…). 15€95 pièce. Mon conseil : privilégiez une canne spinning pour de très longs lancers (6 grammes) et laissez le « splash idéal » faire le boulot.

Tant qu’on parle de topwter, un leurre un peu hybride fait son entrée en gamme, il s’agit du KI-Hime Prop. C’est un minnow flottant (11,4 cm pour 12 grammes) qui possède une hélice à l’arrière pour générer du bruit et des turbulances. Pour l’utiliser c’est assez simple : jerk, pause (la base). Le jerk génère la « perturbation » puis le leurre remonte lentement. Et ainsi de suite. Tarif : 19€95.

Passons maintenant à un petit bijou que vous aviez déjà vu en versions S (coulante) et F (flottante) et que nombre d’entre vous ont pris pour un mini Balam (ahahah il faut dire que la nage du Alive Bait est aussi bluffante que le modèle Evergreen/Madness !) : le Alive Bait en version SP ! Là encore, le coloris Baby Bass m’émeut au plus haut point (du coup ici aussi je ne vous montrerai que celui-là) ! Bon. Le Super Wakasagi est pas mal non plus… 😉 Comptez 39€95 le concentré de technologie aussi vrai que nature.

Dernières nouveautés qui vont combler de bonheur les pêcheurs de perches, de chevesnes et surtout de truites de toutes espèces, le Shad 45 SP (tous les coloris sont réellement fous, mais ma préférence va au Chigill et au Gold Shad) et sa déclinaison Shad 45 S Stream Version (SM Black Orange Yamame : MIAM MIAM !!!). Ils sont équipés d’un lest fixe et pèsent respectivement 2,8 et 3 grammes. Comptez 15€95 le bijou. Bien utile quand les perches vont se focaliser sur les alevins de l’année. Et pour les salmonidés, disons qu’ils n’en feront qu’une bouchée ! Mon conseil : ne pêchez pas avec une ligne trop grosse afin de laisser un maximum de liberté à ces leurres (dans ces tailles, c’est de l’orfèvrerie !).

Quelques autres produits font leur entrée comme la Alive Tenaga en 4 pouces (coloris June Bug), créature finesse qui peut s’utiliser de différentes manières (Neko, Texas, tête plombée, …) ou encore le KI-Hime Move SP. Tentative de point technique : il s’agit d’un minnow à flancs plats de 11,4 cm pour 14,3 grammes qui bénéficie d’un transfert de masse facilitant les lancers et s’anime au moulinet en simple stop and go (ce qui aide à réduire la fatigue lors d’une longue journée à faire du « jerk, jerk, pause, repeat »). Tarif : 19€95.

Allez un dernier leurre (hors famille HMKL) pour la route : Madotachi Hanitas Plus… Vous irez voir. Par simple curiosité, pas vrai !?… 😉

Microjig trailers / FTF updated !

Posted in Fishing days, Mode test, revue de presse, Salons with tags , , , , , , on 18 juin 2021 by cannafish

Vous le savez depuis mes années de compétition pêche du bord, je suis connu (et c’est pas forcément vrai…) pour les pêches fines. Et s’il y a toujours un domaine qui a mis tout le monde d’accord, c’est ma boite à micro-jigs. Au fil des ans chez FTF j’ai utilisé les Platons de chez Reins (mais il faut avouer qu’il fallait quand même jongler dans le choix du trailer pour les rendre anti-accroche) puis les Tiemco (eux c’est plus la jupe que je ne trouvais pas vraiment assez garnie avec beaucoup trop de références « claires »). Bref en pêche fine, les Keitech Mono Guard Jig ont toujours été une référence qui m’allait finalement bien (la jupe, dans l’air, ne me donne pas plus envie que ça mais une fois dans l’eau ça fonctionne), en plus à un tarif raisonnable si on sait un peu chercher. C’est ceux que j’utilisais avant d’être en magouilles avec FTF 🙂 et quand je n’avais rien d’autre, je suis toujours revenu à ceux-là. Mais j’attends que Fred nous trouve de petits bijoux avec le FTF revival (j’ai confiance, ça ne saurait tarder !) et je me ferai un plaisir de les employer (je ne parle jamais de tests ou de validation, tout ça c’est du phrasé de sponsorisés et de putaclics qui n’ont rien compris : les produits sont testés par le créateur et non pas par les suppôts de l’importateur ! …).

Bon mais ce n’est pas tout ça. Le micro-jig, partie hameçon, c’est seulement une des deux composantes qui font que ce petit bout de métal, entouré de différents plastiques ou silicones, fonctionne et permet de prendre des poissons. Car seul, c’est à dire sans trailer (leurre souple additionnel), un micro-jig aussi parfait soit-il ne donnera pas grand-chose. Ceux qui me suivent savent que mon trailer fétiche était le Kick Ringer (Reins). Pas forcément pour sa forme d’ailleurs ! Un ver, c’est un ver et le petit appendice n’était utile, comme je l’expliquait plus haut, que pour rendre passent partout une tête plombée ou un micro-jig qui ne l’étaient pas à la base. Ce qui rend ce leurre si efficace, c’est sa matière. Je parle là de son odeur (scent) mais aussi de sa souplesse. D’ailleurs, vous l’aurez remarqué, cette souplesse est aussi conditionnée pas le coloris. Les paillettes (d’autant plus qu’elles sont grosses) rigidifient pas mal, par exemple. Et du coup j’ai toujours juré par le Scuppernong car il était ultra souple (et son scent magique).

A l’époque on avait énormément questionné Aoki (patron de Reins) et Ryo (chef produits de Reins) sur ce scent de fou qu’on ne retrouvait dans aucune autre référence. Ryo ne m’a jamais répondu (prétextant ne pas comprendre, à cause de son anglais) et Aoki, le plus roublard des 2, nous annonçait que le Kick Ringer était produit uniquement par un petit papi, dans son garage. Nous n’y avons honnêtement jamais cru…

Et puis voilà. Il y a quelques mois Fred me présente le résultat de son travail de fourmi de sélection de produits. Je connaissais la marque HMKL forcément, essentiellement, on va dire, pour ses produits typés Area et aussi et surtout pour les produits qu’ils font avec Jackall. Les points communs de leurs produits sont, à mon sens, la technicité et la précision. Et je vois quelques références de leurres souples typés pêches fines que je ne connais pas. Forcement ça m’interpelle. Fred ouvre une pochette puis une deuxième et me dit de sentir. NON !!! Ne me dit pas que… Et si !!! La mascarade du Kick Ringer par Aoki tombe… Ce coquin sous-traitait cette référence à HMKL qui, semble-t-il, a une formule secrète et surtout magique…

Et bien je ne sais pas pour vous, mais maintenant mes trailers de micro-jigs vont être le Alive Coby 2,5 pouces et la Alive Tenaga 3 pouces… Les coloris Scappanon (ils sont pénibles à jamais savoir écrire correctement, les nippons !) Blue Flakes et Cola me semblent adéquats avec ce que je veux en faire. Et je peux aussi les utiliser sur tête plombée, en drop-shot ou en light texan, évidement. 🙂

Autre trailer possible et intéressant dans la sélection FTF, le Namekuji Fry de chez Pitch and Strike. Celui-là aussi équipera certains micro-jigs, plus typés black-bass ou grosses perches. Il mesure 4 pouces soit une dizaine de cm. Ma couleur favorite est « Swamp Crawler ». En voici une vidéo de démo assez sympa :

NAMEKUJI FRY 4INCH – UNDERWATER HD from Pitch and Strike Ltd Co. on Vimeo.

Voilà. Le renouveau FTF niveau trailer de micro-jigs c’est ça et c’est savoureux. Trois formes (écrevisse, petit poisson de fond et ver) parfaitement adaptées à nos situations de pêche. Have fun, enjoy !

Grow Design Works Flag 170

Posted in Fishing days, Mode test, revue de presse with tags , , on 28 avril 2021 by cannafish

Voilà un produit qu’il me tardait d’utiliser depuis un moment. Le Flag 170 de Grow Design Works (cliquez sur les liens pour le retrouver sur la boutique FTF) est un soft swimbait dont les vidéos m’enthousiasmaient depuis quelques mois. Bref quand je l’ai vu dans la sélection FTF, je me suis dis « bingo »…

Son nom, Flag (drapeau), en dit déjà beaucoup sur sa nage. Sa taille, 17 cm, est vraiment passe partout. Il est monté avec un hameçon triple en tête avec un ingénieux système pour le maintenir en place, en fait simplement un logement dans le leurre dans lequel une branche du triple vient se loger. Au final seules deux branches du triple ressortent. Ce triple est assez volumineux afin que les pointes ressortent suffisamment des flancs du leurre. A la touche, le triple est évacué et le leurre ne se retrouve pas lacéré par le brochet. Bon il faut quand-même se souvenir que ce leurre a été créé pour le bass et que l’armement est pour ça suffisant (le bass aura tendance à aspirer le leurre complètement en une fraction de seconde). J’en ai pris un dans un coloris qui me plait, Cloody Blue. Moins blanc que les autres coloris, il a des reflets un peu jaunâtres avec un trait bleuté sur les yeux, comme du fard à paupières.
Première sortie donc et pour ça je n’avais qu’une XH (Shimano Adrena) pas forcément idéale (trop puissante pour lui à mon goût, une H irait bien mieux et je pense qu’une MH pourrait également dépanner, le leurre ne tirant absolument pas dans la canne). Le leurre se lance très bien (ses 33 grammes l’aident bien) et ce que j’apprécie particulièrement c’est qu’il est vraiment très sympathique à utiliser. Il nage vraiment bien en linéaire mais j’aime particulièrement le « manier ». On peut ainsi enchaîner les pauses (il coule très lentement), les accélérations, les jerks, bref c’est un leurre extrêmement versatile et « jouable ». Je l’ai utilisé un peu plus d’heure en utilisant en parallèle d’autres swimbaits (durs) que j’utilise plus traditionnellement et qui n’ont pas déclenché de poissons ce jour-là. Sur cette sortie, le Flag 170 m’a au final rapporté un brochet et une belle perche.

Plus en détails, j’ai eu quatre attaques de brochets de 55-60 cm en tout (dont trois sur l’arrière du leurre) et je n’ai donc piqué que celui-là.

Mais j’ai lu que sur ce début de saison, à pas mal d’endroits, les brochets étaient assez joueurs mais plutôt pour défendre leur territoire que pour manger, je ne suis pas très inquiet de ne pas en avoir piqué plus (bon OK ça me gonfle grave, mais c’est la vie 🙂 ). On va continuer comme ça et si jamais ça ne rentre pas, j’essaierai d’ajouter un petit triple voleur (mais il ne faut pas que ça dénature la nage qui est géniale !). Par contre mon leurre n’est absolument pas massacré par ces 4 attaques, le plastique me semblant souple mais résistant. Il me tarde d’avoir le modèle en 255 mm (le montage est équivalent, il faudra donc trouver une solution pour armer l’arrière).

Pour la belle perche l’action (à vue) était sympa, en plus avec une foule médusée (ahahah) : sur une succession de jerks une première zébrée engame l’arrière du leurre et je me dis zut ça recommence. Mais sa frangine déboule et coffre l’avant. Bon bah… Vient pas ici ma jolie ! 🙂

Matériel utilisé : canne Shimano Adrena 74XH-SB, moulinet Shimano Calcutta Conquest 201, tresse TUF 50 Lbs, bas de ligne Varivas 70 Lbs, leurre Grow Design Works Flag 170 coloris #006 Cloudy Blue.

En bilan, disons simplement que je vais acquérir un coloris plus flashy. #001 Lemon Crystal ou #002 Pink Sorbet. Et puis un modèle en 255 mm, aussi !!! 😉

FTF 2.0

Posted in Mode test, revue de presse, Salons with tags , , , , , , , , on 2 avril 2021 by cannafish

FTF 2.0 / le phénix de la pêche qui renait de ses cendres… Le site de vente par correspondance FTF est en ligne !

https://www.frenchtouchfishing.fr/

Je ne reviendrai pas sur les évènements qui ont injustement plongé FTF dans le retrait ces derniers longs mois. J’ai déjà fait un billet là-dessus, où ceux qui savent lire entre les lignes ont tout compris. BREF. Je suis ultra content de vous dire que c’est l’heure du renouveau ! Via un site internet pour faire de la vente en direct de produits soigneusement sélectionnés. En gros certaines marques que Fred rêvait de travailler depuis des années mais qui pouvait difficilement passer via un circuit de distribution classique (fabriquant – importateur – magasin). Ça se passe donc en direct maintenant et ça permet de proposer des produits de qualité à un tarif raisonnable. En gros un leurre qui serait vendu 22-25 euros dans le schéma traditionnel, vous le trouverez à 15-17 euros via ce modèle de distribution. Certains détaillants vont grincer des dents mais c’est la vie ! Les plus malins passeront commande pour récupérer du beau matos à prix honnête… Ahahah. Je vais rapidement vous présenter les premières gammes sélectionnées mais encore un mot sur l’état d’esprit. Avec Fred on se rejoint sur un point, c’est qu’on aime tous deux les produits, les marques et les designers qui ont une histoire. Pas le produit lambda, la copie de la copie. Et bien là, on est servis. HMKL, Nishine Lures Works, Pitch and Strike, rien que ces trois marques c’est du lourd en ce qui concerne les produits développés et les gars derrière. Petit commentaire supplémentaire : le site est en anglais. Un site français visant donc le marché Europe, et bien perso je trouve ambitieux et innovant ; et j’aime ça !

Les marques développées donc !!! Je fais une présentation très rapide ici avec liens vers le site.

Nishine Lures Works : je ne vais pas la re-re-re-présenter, cette gamme est déjà ultra costaud et surtout ultra prometteuse !!! Le monsieur est né au Japon et a « grandi » (craftement parlant) aux États Unis. Des produits de qualité, longuement pensés et fignolés. Le tarif pour les leurres durs (jerkbaits et crankbaits pour le moment mais ça va très vite s’étoffer !!!) tourne autour de 17-22 euros. On est sur du produit typé black-bass mais qui va convenir parfaitement aux brochets aussi. Deux références de souples bien pensés aussi et des têtes plombées de grande qualité.

HMKL. Japan qualité. Un peu dans le même genre. De très nombreuses collaborations avec Jackall et des produits ultra chiadés. Une gamme qui comprend pas mal de leurres durs techniques, une partie Area et une partie black-bass/perche. Du spinnerbait et du buzzbait de qualité (d’ailleurs y a-t-il beaucoup de marques proposant des buzzbait tournant soit à droite soit à gauche ? 🙂 ). Il y a aussi quelques leurres souples (plutôt finesse) dans la gamme dont j’adore l’odeur ! Les plus « instruits » la reconnaitront… J’ai hésité dans le bureau FTF mais même moi j’y suis arrivé ! 😉 Leur petite tête plombée est intéressante également. Comptez entre 15 et 18 euros pour les leurres durs.

Pitch and Strike. Pensé en Espagne ! Après quelques premiers modèles il y a quelques années, Kenchin Chiba revient plus sérieusement. Sa gamme est encore restreinte mais ça ne va pas en rester là. Il a ressorti les moules des Heikegani Craw (vraiment top en backslide) et a déjà sorti un soft jerkbait, le Alburno (perso j’attends des coloris plus naturels que ceux actuellement proposés, mais le scent me plait !!!). 11 euros la pochette en gros.

Ishikawa Fishing. Une marque d’hameçons déjà réputés (ils équipent les leurres Nishine), je ne vais pas rentrer dans le détail ici. Par contre ils ont développé un premier leurre, le King Kong, en s’aidant pour cela d’une pointure en la matière, à savoir papi Rick Clunn ! Les vidéos actuelles Lucky Craft dans lesquels il explique un peu l’histoire en présentant au final le King Kong me touchent particulièrement, pour moi c’est une vraie légende du crankbait. Il a vieilli, les vidéos du dernier tournoi qu’il a gagné m’avait fait de la peine (on sent une certaine lenteur dans la gestuelle) mais si je pouvais pêcher à 40 ans comme il le fait à son âge, je ne me plaindrais pas… J J’espère qu’il contribuera à d’autres leurres. Le King Kong est un gros crankbait qui plonge pas mal. En fait sa bavette est prolongée par un méplat sur le dos du leurre qui contribue également à faire plonger le leurre. Un crank à gros black-bass et brochets. En plus il y a un coloris « craw » alors je suis con-tent ! 🙂

Big Fish 1983. Je ne présente plus la marque de William le célèbre faiseur de lunettes et aussi fidèle à Fred que moi. Des lunettes de qualité (à prix divers mais toujours un super rapport qualité prix) donc, mais pas seulement : beaucoup de textile de bon goût, une première canne (Easy Bass) ultra polyvalente et avec William le truc c’est surtout de nombreuses collaborations de ouf !

Grow Design Works : un soft swimbait assez connu chez les initiés (perso je ne connaissais pas plus que ça mais j’avais entendu parler et vu les vidéos qui sont assez folles !). J’espère qu’il y aura une suite…

Big Hammer : du shad de toutes tailles. Ces leurres sont connus (distribués fût un temps), ça pêche et le prix n’est pas excessif ! Une tête plombée assortie également.

Revue Nishine Erie 115SD

Posted in Fishing days, Mode test, revue de presse with tags , , , , on 1 mars 2021 by cannafish

Alors j’ai déjà dû écrire trois articles « sorties pêche » uniquement basés sur ce jerkbait, le Nishine Erie 115SD. Ce n’était pas la vocation de ces articles (à la base je voulais juste raconter des sorties de pêche avec mes potes) mais c’est simplement car ce leurre a fait une vraie, voire énorme différence ces trois sorties là.

Revenons donc plus en détail sur ce leurre.

Déjà, vous le savez peut-être, j’aime les leurres avec une histoire. Et quand leur concepteur a également une histoire (ou dans ce cas un CV) longue comme le bras, ça ne peut que matcher. Alors Nishine, en fait je le connais et vous le connaissez depuis un moment. Le garçon a bossé sur nombre de séries de leurres pour Shimano par exemple. La période Triple Impact par exemple, c’est lui ! Alors vous me direz que Shimano ressort le triple Impact en version modernisée, mais là ma réponse (purement esthétique) est BERK ! Je ne détaillerai pas plus, lui-même ne le faisant que très rarement. En tout cas quand vous regardez la tête d’un Erie 115SD et d’un Shimano Triple Impact de l’époque, dur de ne pas trouver un air de famille (cousins éloignés), quand-même. 🙂

Quelque chose que j’apprécie aussi, c’est le fait que le garçon ne se presse pas pour sortir un leurre. Ça me rappelle T. Namiki avec OSP, enfin au début quoi ! 🙂 Quelques sorties par an donc, mais à chaque fois des trucs incroyables ! Si vous suivez cette aventure sur les réseaux sociaux, vous êtes peut-être comme moi fascinés par le processus de fabrication de chaque leurre. Déjà le garçon est adepte du « hand carving » comprenez de la sculpture à la main. Il fait tout lui même, du prototypage à la gravure du master en cuivre avant d’envoyer pour faire les moules pour les séries moulées. C’est vraiment de l’orfèvrerie et le garçon n’hésite pas à jeter un master ayant pourtant nécessité des dizaines d’heures de travail pour une écaille mal placée (véridique, on l’a encore vu récemment sur le master du lipless qu’il développe). Vous avez dit qu’il est maniaque ? 🙂

Allez revenons au Erie 115SD. 115 mm pour 20,9 g, ça cause et ça se lance fort (et le transfert de masse tungstène renforce ça). SD signifie Shallow Diver, bref il plonge à environ 1m20-1m50 (indiqué 1m80 sur la notice, il faudrait que j’essaie avec une ligne plus fine). Il est équipé de trois hameçons triples de marque Ishikawa (de vraiment super bonne qualité, je pense que mon succès avec ce leurre leurs doit beaucoup : qui s’y frottes’y pique !!!) en taille n°5. Si vous pêchez dans le public vous pouvez passer à deux hameçons (en gardant celui de devant et celui de derrière) et monter d’une taille par exemple (pas forcément pour garder le côté suspending, on y vient). Avec chaque jerk est aussi fourni un lest original Nishine. Et c’est ce lest, modulable, qui permet d’obtenir le côté suspending (ou non). En gros on distingue trois configurations de base (je parle d’avec trois hameçons pour simplifier) : lest entier pour un leurre qui sera légèrement slow sinking (coulant lent), lest enlevé pour un leurre slow floating (légèrement flottant) et lest « ajusté » pour un leurre suspending (densité égale à celle de l’eau donc le leurre reste à sa place dans la colone d’eau). Le lest est donc recoupable (avec une pince coupante) et il suffit d’ajuster sa taille (donc son poids) à la densité que l’on souhaite obtenir. Les trois cas de base nécessitent une précision : un leurre est donné suspending à une température d’eau donnée. Je me souviens des Lucky Craft B’Freeze par exemple, souvent donnés SP pour telle température (de mémoire 12°C). Et bien là c’est à vous d’essayer. Le réglage est assez fin (mais irréversible). Des pochettes de trois lests originaux Nishine sont également disponibles à la vente.

Longueur115 mm
Poids20,9 g
Profondeur de nage1m20-1m80
DensitéAjustable (voir texte)
Nombre de coloris8 (pour le moment)
Prix public (site FTF)21,95 euros
Caractéristiques du Nishine Erie 115 SD

Vous l’aurez compris si vous suivez mon blog, ce leurre est pour moi devenu un classique. D’ailleurs il se fait également une belle réputation aux Etats-Unis comme jerkbait idéal pour les eaux froides. La palette de couleurs n’est pas caractéristique de ce qui est proposé chez nous mais il y a largement de quoi faire. Vous l’avez compris en lisant mes premiers articles, le Natural Perch est juste énorme pour moi en eaux froides et translucides. Il me manquait quelques couleurs pour jouer un peu quand les conditions de luminosité et de turbidité de l’eau changeaient. J’ai trouvé mon bonheur avec Ghost Smelt (typé ablette mais sans brillant), Hologram Smelt (brillant) et Pearl Flash (un blanc mais qui claque vraiment, faisant un véritable halo dans l’eau).

Pour les utiliser au mieux c’est simple. Un classique « jerk » – « jerk » – « pause » (et longue voire très longue pause !). Vous pouvez évidemment tourner autour de cette base pour trouver le rythme qui fonctionne, mais à mon sens, trouver le « bon » rythme est très important pour le bass, mais beaucoup moins pour le brochet… Par contre le côté suspending réglable est pour moi ultra important dans les deux cas. Bref. Essayez, et vous m’en direz des nouvelles !!!

Attention : l’imprimé au dos du packaging concernant l’utilisation du Nishine Original Lest est erroné, les explications étant inversées (il a pensé en japonais et écris en anglais… 🙂 ) ! 😀

Je reviendrai par la suite sur d’autres modèles Nishine, évidemment. La gamme est encore petite mais vraiment en plein essor. Les crankbaits sont déjà bien présents cependant, je pourrai vous en parler (avec retour sinon c’est pas bien intéressant) après l’ouverture de la pêche.